L'arvanitique (en arvanitique arbërisht ou αρbε̰ρίσ̈τ), ou arvanatika (en grec αρβανίτικα, arvanítika), est la variété de l'albanais traditionnellement parlée par les Arvanites, un groupe ethnique vivant en Grèce. L'arvanitique est en danger au XXIesiècle[2], car ses locuteurs se tournent vers l'usage du grec et la plupart des plus jeunes de la communauté ne le parlent plus [3].
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Arvanitique, arvanitika arbërisht, αρbε̰ρίσ̈τ
Pays
Grèce
Région
Attique, Béotie, Sud de l'Eubée, Îles Saroniques; Thrace de l'Ouest; Péloponnèse; villages du Nord-Ouest de la Grèce; Nord de l'île d'Andros; plus de 500 villages au total[1]
Les noms arvanítika et arvanitique, ainsi que leurs équivalent autochtone arbërisht[4] sont dérivés de l'ethnonyme Arvanites, qui vient du toponyme Arbëna (Άρβανα en grec). Au Moyen Âge, il s'agissait d'une région équivalente à l'Albanie[5]. Ses équivalents autochtones (Arbërorë, Arbëreshë et autres) étaient l’auto-désignation des Albanais en général. Dans le passé, l’arvanatique était parfois décrit comme du « gréco-albanais » (par exemple, Furikis, 1934), bien qu'aujourd'hui de nombreux Arvanites considèrent ces noms comme offensants. En effet, ils s'identifient comme Grecs et non comme Albanais[6].
Classification
L'arvanitika dans l'évolution de l'albanais Répartition géographique des dialectes albanais
L'arvanitika est parlé par des colons, à la fin du Moyen Âge, venus dans le Sud de la Grèce de l'époque depuis ce qui correspond aujourd'hui à l'Albanie. L'arvanitika est étroitement lié à l'arbëresh, le dialecte de l'albanais en Italie, qui remonte en grande partie aux colons arvanites de Grèce. L'arbëresh italien conserve quelques mots empruntés au grec – par exemple haristis (merci) est emprunté à ευχαριστώ; dhrom (route), à δρόμος; Ne (oui), à ναι, dans certains villages. L'italo-arbëresh et le greco-arvanitika ont une base lexicale mutuellement intelligible. Les éléments inintelligibles des deux dialectes proviennent de l'utilisation moderne de l'italien ou du grec, faute de lexique en albanais.
Alors que l'érudition linguistique décrit à l'unanimité l'arvanitika comme un dialecte albanais[7], nombreux Arvanites seraient hostiles à l'utilisation du nom «albanais» pour le désigner[6]. En effet, il a une connotation de nationalité albanaise, ce qui remet en question leur identité grecque.
La sociolinguistique [8] décrit l'arvanitika dans le cadre conceptuel des Ausbausprachen et des Abstandssprachen. En termes d’Abstand (différence objective des systèmes linguistiques), l'appréciation des linguistes du degré d'intelligibilité mutuelle entre l'arvanitika et le tosque standard varie de relativement élevée à seulement partielle (selon l'Ethnoloque). Ethnologue indique que l'intelligibilité mutuelle entre différents sous-dialectes au sein d'arvanitika peut même être problématique. L'intelligibilité mutuelle entre le tosque standard et l'arvanitika est plus élevée que celle entre les deux principaux groupes de dialectes en albanais, le tosque et le guègue. Trudgill (2004: 5) écrit: "[l] inguistiquement, il ne fait aucun doute que l'[arvanitika] est une variété de l'albanais".
En terme d’Ausbau («langue par élaboration», variante d'une langue érigée en langue distincte), l'indicateur le plus fort de l'autonomie est l'existence d'un système d'écriture distinct, l' alphabet arvanitique grec. Un système très similaire était autrefois utilisé par d'autres locuteurs de l'albanais tosque entre le XVIe et le XVIIIe siècle[9],[10] . Cependant, ce système d'écriture se pratique rarement aujourd'hui, car l'arvanitika est presque exclusivement une langue parlée confinée à la sphère privée. L'utilisation de l'alphabet latin pour écrire l'arvanitique est un objet de désaccord parmi les Arvanites (comme pour les Aroumains) [6].L'arvanitika parlé est divisé en sous-dialectes, et ne connait aucune normalisation pour un arvanitika standard, qu'il soit oral ou écrit. Les Arvanites n'utilisent pas l'albanais standard, car ils ne connaissent généralement pas l'orthographe standard, issue du latin, et n'utilisent pas les médias dans cette langue. En ce sens, l'albanais standard n'est pas une dachsprache ("langue-toit") de l'arvanitika, comme le sont généralement les dialectes d'une langue nationale dans un même pays.
Distribution géographique
Régions de Grèce où est parlée une autre langue que le grec. Les espaces verts représentent l'endroit où l'arvanitika était / est parlé. Carte ethnique du Péloponnèse du XIXe siècle. Zones de langue arvanitika en rouge.
Il existe trois principaux groupes de colonies arvanitiques en Grèce. La plupart des Arvanites vivent dans le sud de la Grèce, en Attique, en Béotie, dans le Péloponnèse et dans certaines régions et îles voisines. Un deuxième groupe, plus restreint, vit dans le nord-ouest de la Grèce, dans une zone contiguë aux terres albanophones proprement dites. Un troisième groupe se trouve dans le nord-est de la Grèce, dans quelques villages de Thrace .
Selon certains auteurs, le terme «Arvanitika» au sens propre ne s'applique qu'au groupe sud [11] ou aux groupes sud et thraces ensemble [12] c'est-à-dire aux dialectes séparés du noyau albanais pendant plusieurs des siècles. Les dialectes du nord-ouest seraient plus proches des dialectes tosques voisins d'Albanie et du parler des anciens Albanais musulmans (Çamërishte), qui vivaient dans la même région[13]. Ces dialectes sont classés par Ethnologue comme faisant partie du noyau Albanien Tosque, par opposition à "Albanais Arvanitika", bien qu'Ethnologue note que le terme "Arvanitika" est souvent appliqué indifféremment aux deux formes en Grèce[14]. Dans leur langue, certains groupes du nord-ouest utiliseraient le terme Shqip (langue albanaise) pour faire référence à l'arvanitike ainsi qu'à la langue des ressortissants albanais, ce qui confirme encore une fois qu'ils sont Albanais assimilés avec le temps.[15]. L'Arvanitika du sud de la Grèce est richement subdivisé en dialectes locaux. Sasse (1991) distingue jusqu'à onze groupes de dialectes dans cette zone: attique de l'ouest, attique du sud-est, attique du nord-est-béotien, béotien de l'ouest, béotien central, nord-Péloponnèse, nord-péloponnèse, sud du Péloponnèse, ouest du Péloponnèse, eubéen et andriote.
Le nombre estimé de locuteurs d'Arvanitika varie entre 30 000 et 150 000. Ces chiffres incluent les «locuteurs terminaux» (Tsitsipis 1998) de la jeune génération, qui n'ont acquis qu'une maîtrise imparfaite de la langue et sont peu susceptibles de la transmettre aux générations futures. Le nombre de villages avec des populations traditionnelles d'Arvanites est estimé à plus de 500. Le monolinguisme en cette langue n'existe pas, car tous sont aujourd'hui bilingues en grec. L'arvanitika est considérée comme une langue en voie de disparition en raison d'un remplacement par le grec parmi les descendants des locuteurs de l'arvanitika au cours des dernières décennies[16].
Caractéristiques
L'arvanitika et le dialecte tosque parlé dans le sud de l'Albanie ont de nombreux traits communs. Cependant, l'arvanitika est influencé par le grec, pour son lexique et son système phonologique. Il aurait conservé certaines règles qui ont évolué en tosque. Par exemple, il conserve certaines suites de consonnes sur la première syllabe qui ont sont simplifiées en albanais standard (par exemple, l'Arvanitika gljuhë[ˈɡljuhə] («langue»-signifiant à la fois le langage et l'organe), vs. Gjuhë en albanais standard[ˈɟuhə]) .
Des linguistes ont observé des signes de convergence structurelle accélérée vers le grec et de simplification structurelle de la langue, interprétés comme des signes d '«attrition linguistique», c'est-à-dire des effets d'appauvrissement conduisant à la mort de la langue.
Système d'écriture
Noctes Pelasgicae, une collection de chansons folkloriques, de proverbes et de matériel lexical à Arbërishte, publiée par Karl Th. H. Reinhold
L'arvanitique s'écrit peu. Selon GHM 1995, il s'écrit à la fois dans l'alphabet grec (souvent avec l'ajout des lettres b, d, e et j, ou des signes diacritiques ) et l'alphabet latin. Les Albanais tosques orthodoxes écrivaient également avec une forme similaire de l'alphabet grec (par exemple ) .
Salminen (1993) lists it as "seriously endangered" in the Unesco Red Book of Endangered Languages. (). See also Sasse (1992) and Tsitsipis (1981).
Bibliopgraphie
(el + aat) Η Καινή Διαθήκη του Κυρίου και Σωτήρος ημών Ιησού Χριστού Δίγλωττος, τουτέστι Γραικική και Αλβανητική. = Δγιατα ε ρε Ε Ζοτιτ σονε κε να Σπετοϊ Ιησού Χριστοϊτ μπε δι Fιουχε, δο με θενε Fερκιστε, ε δε Σκιπεταρτζε., Κορφοί, Εν τη Τυπογραφία της Διοικήσεως, (lire en ligne)
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