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Le copte est une langue chamito-sémitique descendant de l'égyptien ancien, dérivée de l'égyptien démotique et utilisant l'alphabet grec ancien. Elle est la langue liturgique des chrétiens d'Égypte : les Coptes.

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Copte
ⲙⲉⲧⲣⲉⲙ̀ⲛⲭⲏⲙⲓ met.rem.ən.khēmi[1]
Période du Ier au XVIIe siècles environ
Pays Égypte
Typologie SVO, flexionnelle, accusative
Classification par famille
Statut officiel
Langue officielle langue liturgique des églises de rite copte
Codes de langue
IETF cop
ISO 639-2 cop
ISO 639-3 cop
Étendue langue individuelle
Type langue éteinte
Linguasphere 11-A
WALS cop
Glottolog copt1239
Inscriptions coptes et arabes dans une église du Vieux Caire
Inscriptions coptes et arabes dans une église du Vieux Caire

Le mot « copte » est en réalité un nom générique s'appliquant à une série de dialectes, dont six sont devenus des langues écrites et littéraires : le sahidique, le bohaïrique, l'akhmimique, le subakhmimique (assioutique), le fayoumique et l’oxyrhynchite[2].


Étymologie


Le terme « Copte » vient de l'arabe. C'est une déformation du mot grec. À la suite des conquêtes arabes de 641, le mot se transforme en qubti puis finit par être utilisé par les Arabes pour désigner les habitants de l'Égypte. Le mot hébreu gibtith figure également dans le Talmud au IIe siècle après J.-C.[2].

Il se prononce Hipt en Basse-Égypte, Gibt en Haute-Égypte et au Caire[réf. nécessaire]. C'est cette dernière forme qui, empruntée par le français, donne l'ethnonyme Copte, lequel sert aussi à désigner la langue. Ce terme est d'abord attesté en français sous la forme cofte en 1665 pour désigner les chrétiens d'Égypte et deviendra copte en 1704[3].


Histoire du copte



Démotique au copte


La langue copte apparaît vers le IIIe siècle après Jésus Christ[4]. Les textes coptes les plus anciens remontent cependant à la fin du Ier siècle[2]. Le christianisme remplace peu à peu la civilisation pharaonique. Contrairement aux écritures de l’Égypte pharaonique, le copte s’écrit avec un alphabet basé sur l’alphabet grec[4]. Aujourd'hui, environ 70% du vocabulaire copte est issu de l’égyptien ancien[5].

La majorité des mots coptes sont tirés de l'ancienne langue égyptienne, avec seulement deux mille mots empruntés au grec[6].

La langue copte est considérée comme la phase finale de l'égyptien ancien. Les chercheurs ont utilisé le copte comme base pour reconstruire l’égyptien ancien[7].


Essoufflement de la langue


L'arrivée des Arabes en 639 n'entraîne pas directement la chute de la langue et de la culture des Égyptiens jusqu'ici chrétiens. Les conversions vers l'Islam étaient rares. Sous la dynastie syrienne des Omeyyades, le califat s'agrandit, l’Égypte devient une terre de passage vers l'ouest pour conquérir les Berbères. Ainsi s'installent de migrations arabes venant du Hijaz. Les Coptes deviennent de plus en plus islamisés avec l'influence de l'islam sur le pays, chaque province est administrée par des Arabes, et la langue arabe est promue dans les grandes villes, Le Caire et Alexandrie.

À partir de 831, la première révolte copte, les Égyptiens chrétiens sont soumis à une assimilation plus rude : les conversions de masse et le désintérêt pour la langue copte commencent dès le Xe siècle. Les persécutions devinrent plus dures avec les États latins d'Orient et la présence des Croisés. La littérature copte fut traduite en arabe puis retranscrite avec l'alphabet copte et au XIIe siècle, l'arabe s'implanta dans les églises coptes : les livres de prières et la Bible furent traduits en arabe.

Avec la présence ottomane en Égypte, l'extinction du copte s'accéléra. Les persécutions depuis 831 avaient grandement réduit la population quiptophone, le reste s'étant soit converti à l'Islam et adopta la langue arabe,Les derniers locuteurs étaient des paysans des actuels gouvernorats de Minya, Assiout et Sohag, les derniers grands bastions coptes actuellement.


Tentatives de revitalisation et situation actuelle


Klaudious Labib (Ⲕ̀ⲗⲁⲩⲇⲓⲟⲥ Ⲗⲁⲃⲓⲃ, 1868-1918) est le principal exemple donné concernant la tentative de revitalisation de la langue copte. Il naît dans le Gouvernorat d'Assyout alors fortement peuplé de coptes et s'intéressa à sa langue liturgique. Labib sort diplômé de l'école Patriarchale du Caire avec une maîtrise du copte et de l'égyptien classique comme son contemporain Ahmed Kamal (né en 1851). Voulant sensibiliser le monde au sort de la langue copte (considérée comme éteinte depuis le XVIIIe siècle), il publie des dictionnaires en français et en anglais.

En 1892, Iklaudious Labib devient professeur au collège clérical. De la même manière qu'Eliézer ben Yehouda ressuscita l’hébreu, il impose l'usage unique du copte à sa famille et aux écoles chrétiennes d'enseignement primaire. En 1900, il publie un périodique ‘Ayn Shams (‘Héliopolis’ ⲱⲛ) dans le but de faire revivre sa langue. Le dialecte choisi comme standard de la langue copte est le Bohaïrique, jugé puriste à cause de ses nombreux archaïsmes. À sa mort, quelques égyptiens (surtout ses élèves) continuèrent le travail de revitalisation[8].

Avec l'arrivée de Gamal Abd el-Nasser et du nationalisme arabe, les Coptes furent enrôlés dans une nouvelle société prônant l'arabisme. La langue copte était maîtrisée par quelques habitants de Moyenne-Égypte et par la diaspora au début du XXIe siècle mais reste en danger.


Dialectes coptes


Dès la fin du XVIIIe siècle, les spécialistes repèrent trois différents dialectes coptes : le sahidique, le bohaïrique et le fayoumique. Dans les années 1920, deux autres dialectes sont découverts : l'akhmimique et le subakhmimique (ou assioutique). Dans les années 1950, les linguistes commencent à étudier un sixième dialecte, dit de Moyenne-Égypte, l'oxyrhynchite (bahnasa). On tente notamment d'opérer d'autres distinctions entre divers dialectes – celui de l'île Éléphantine à Assouan, celui de Girgâ, celui de Damiette, etc. –, mais ces derniers sont plutôt vus de nos jours comme des subdialectes. La question de savoir quel est le dialecte copte le plus ancien paraît sans fondement dans la mesure où, pour les linguistes, les dialectes coptes constituent le prolongement des dialectes de l'égyptien ancien tels qu'ils étaient pratiqués dans différentes régions. Mais certains dialectes ont représenté la langue littéraire de leur époque. Ainsi, il est fort probable que le sahidique, le bohaïrique, l'akhmimique, le subakhmimique (assioutique), le fayoumique et le bahnasa aient été les langues littéraires des IIIe et IVe siècles. En revanche, aux Ve et VIe siècles, c'est le sahidique qui devient la langue littéraire dominante. Le fayoumique est resté langue littéraire jusqu'au XIe siècle. De nos jours, le bohaïrique continue à être utilisé, dans la liturgie des églises coptes[9].

On tend actuellement à classer les différents dialectes coptes en deux groupes principaux[9] :

Cependant, le coptologue Gawdat Gabra signalait en 1996 que les recherches portant sur la répartition géographique des nombreux dialectes coptes n'étaient qu'à leur début. Il a soutenu que « la découverte de manuscrits coptes sur les sites archéologiques ne saurait que donner un élan aux études traitant des dialectes coptes sous un angle géographique » et que « peu de manuscrits ont été trouvés directement sur des lieux de fouilles » [9].

D'après Michael Heshmat, conférencier aux cours de l'évêché des jeunes dans la cathédrale orthodoxe copte Saint Marc au Caire, en 2017, « Plusieurs professeurs supérieurs, des papes et certains villages de Haute Égypte peuvent parler la langue copte aussi couramment que l'arabe, leur langue maternelle »[6].


Sources disponibles


La langue copte est la seule descendance de l'égyptien ancien. C'est donc une langue afro-asiatique. On compte plusieurs dialectes :

Seul le bohaïrique est encore utilisé et uniquement dans la liturgie. Il a remplacé, en tant que langue liturgique, le sahidique au XIe siècle. C'est à partir de ce choix que l'émergence d'une identité copte contemporaine a probablement pu se faire.

Les documents de Nag-Hammadi sont en sahidique ancien.

Par ailleurs, le mot sa'id vient d'un mot copte/égyptien désignant la fleur du désert égyptien fleurissant en quelques heures sous l'effet d'une pluie passagère, et se flétrissant aussi rapidement.

L'étude de la grammaire copte s'appuie sur deux démarches linguistiques, diachronique et synchronique, dont le choix reste sujet à controverse. Les deux démarches partent du principe que l'étude des dialectes permet de remonter à la grammaire copte originelle. À défaut de cette investigation, les chercheurs en sont réduits à ne se focaliser que sur le copte liturgique, qui serait une normalisation plus ou moins arbitraire de la langue copte antique.

On retrouve ce cas de figure dans d'autres disciplines, par exemple :

La première démarche est la linguistique synchronique : les dialectes sont d'abord repérés géographiquement, puis étudiés par rapport au contexte historique local. Ainsi parlera-t-on de copte « subakhmimique », de copte « mésokémite » ou « crypto-méso-kémite ».


Analyse diachronique du copte[10]


La deuxième démarche est la linguistique diachronique. C'est celle qu'a utilisée Champollion[11] pour déchiffrer les hiéroglyphes. Elle consiste à étudier la généalogie des langues, en particulier de leurs structures grammaticales. Dans cette démarche, les recherches ont permis d'établir des invariants grammaticaux remarquables entre les textes hiéroglyphiques des pyramides[12] et les structures grammaticales des dialectes coptes.

En l'occurrence, la liste de ces invariants est scindable en deux types :

Une liste non exhaustive d'invariants :


Écriture et prononciation


Manuscrit copte.
Manuscrit copte.
Inscriptions en français, copte et arabe à l'entrée de l'église orthodoxe copte à Paris.
Inscriptions en français, copte et arabe à l'entrée de l'église orthodoxe copte à Paris.

La langue copte s'écrit au moyen de l'alphabet copte, semblable au grec en majuscules, complété par sept caractères démotiques qui servent à noter des phonèmes que l'alphabet grec ne pouvait rendre. Naturellement, il est logique d'étudier la prononciation de l'alphabet par étude du démotique. Toutefois, cette démarche est contestée.


Vocabulaire



Vocabulaire indigène


La langue copte hérite la majorité de son vocabulaire de l’égyptien démotique (parlé jusqu'au Ve siècle).

Pronoms personnels comparés
Copte

singulier

Copte

pluriel

Arabe

singulier

Arabe

pluriel

Hébreu

singulier

Hébreu

pluriel

I anok ⲁⲛⲟⲕ anon ⲁⲛⲟⲛ anā أنا naḥnu نحن ani אני anakhnu אנחנו
II ent-hok ⲛⲑⲟⲕ

ent-ho ⲛⲑⲟ

ent-hoten

ⲛⲑⲱⲧⲉⲛ

anta أنت

anti أنت

antum أنتم

antunna أنتنّ

ata אתה

at את

atem אתם

aten אתן

III ent-hof ⲛⲑⲟϥ

ent-hos ⲛⲑⲟⲥ

ensou ⲛⲑⲱⲩ huwa هو

hiya هي

hum هم

hunna هنّ

hu הוא

hi היא

hem הם

hen הן

Nombres

Les nombres sont soumis à la différenciation masculin/féminin comme l'arabe ou l'hébreu. On trouve ainsi :

Les jours de la semaine ⲡⲓⲉϩⲟⲟⲩ ⲛⲧⲉ ⲡⲓⲁⲛϣⲁϣϥ (Piehoon ente pianshashf) se basent sur les chiffres (comme dans les langues sémitiques). En réalité, le chiffre est précédé de Pi ⲡⲓ, l'article défini masculin. Deux jours ont un nom spécial: le samedi est appelé Pisabvaton ⲡⲓⲥⲁⲃⲃⲁⲧⲟⲛ et le dimanche a pour nom Tikouriakê ϯⲕⲩⲣⲓⲁⲕⲏ.

Les mots sont classés en deux catégories selon leur genre et leur nombre.

Singulier Pluriel
Indéfini ou ⲟⲩ han ϩⲁⲛ
Défini pi ⲡⲓ, ep, ef

t-, et, es

ni ⲛⲓ, nen ⲛⲉⲛ

(mixte)

Mois Coptes
No. Nom Dates grégoriennes Saison Origine et nom en égyptien ancien
Bohaïrique Sahidique Copte romanisé Arabe égyptien
1ⲐⲱⲟⲩⲧⲐⲟⲟⲩⲧSooutتوت Tūt11 septembre – 10 octobre

Akhet (Inondation)
Thot, dieu du savoir, Djehouti
2ⲠⲁⲟⲡⲓⲠⲁⲱⲡⲉPaopi, Pawpeبابة Bābah11 octobre – 10 novembre

Akhet (Inondation)
Hapi, dieu du Nil, Pa en Ipt
3ⲀⲑⲱⲣϨⲁⲑⲱⲣAsôr, Hasôrهاتور Hātūr10 novembre – 9 décembre

Akhet (Inondation)
Hathor, déesse de l'amour, Hout Horo
4ⲬⲟⲓⲁⲕⲔⲟⲓⲁⲕKhoiak, Koiakكيهك Kiyahk10 décembre – 8 janvier

Akhet (Inondation)
Ka Ha Ka = Bien du bien, taureau Apis
5ⲦⲱⲃⲓⲦⲱⲃⲉTôvi, Tôveطوبة Ṭūbah9 janvier – 7 février


Proyet, Peret, ou Poret (Pousse)
Amso Khem, forme d'Ammon-Ré Ta Apt
6ⲘⲉϣⲓⲣⲘϣⲓⲣMeshir, Mshirأمشير Amshīr8 février – 9 mars


Proyet, Peret, ou Poret (Pousse)
Mechir, génie du vent Pa an Mekhirou
7ⲠⲁⲣⲉⲙϩⲁⲧⲠⲁⲣⲙ̀ϩⲟⲧⲡParemhat, Parmehotpبرمهات Baramhāt10 mars – 8 avril


Proyet, Peret, ou Poret (Pousse)
Mont, dieu de la guerre Pa an Amenhotep
8ⲪⲁⲣⲙⲟⲩⲑⲓⲠⲁⲣⲙⲟⲩⲧⲉFarmousi, Parmouteبرمودة Baramūdah9 avril – 8 mai


Proyet, Peret, or Poret (Pousse)
Renno Pa an Rennoutet
9ⲠⲁϣⲟⲛⲥⲠⲁϣⲟⲛⲥPashonsبشنس Bashans9 mai – 7 juin
Shomu ou Shemu (Sécheresse)
Khenti, forme d'Horus Pa an Khonsou
10ⲠⲁⲱⲛⲓⲠⲁⲱⲛⲉPaoni, Paoneبؤونة Ba’ūnah8 juin – 7 juillet
Shomu ou Shemu (Sécheresse)
p. 3-n-In = festival de la vallée
11ⲈⲡⲓⲡⲈⲡⲓⲡEpipأبيب Abīb8 juillet – 6 août
Shomu ou Shemu (Sécheresse)
Apida, serpent tué par Horus Ip ipi
12ⲘⲉⲥⲱⲣⲓⲘⲉⲥⲱⲣⲏMesori, Mesoriêمسرى Masrá7 août – 5 septembre
Shomu ou Shemu (Sécheresse)
Mesori, naissance du soleil Mesaout Rê
13Ⲡⲓⲕⲟⲩϫⲓ ⲛ̀ⲁ̀ⲃⲟⲧⲔⲟⲩϫⲓ ⲛ̀ⲁ̀ⲃⲟⲧPi Kougi Enavotنسيئ Nasī’6–10 septembre
Shomu ou Shemu (Sécheresse)
Le petit mois

Emprunts et influence


Une grande partie de ses emprunts ont été faits au grec byzantin surtout dans le domaine religieux. On trouve par exemple Ⲁⲅⲅⲉⲗⲟⲥ Angelos Ange, ⲉⲕⲗⲉⲥⲉⲓⲁ Ekleseya Église ou encore ⲑⲉⲟⲥ Seos/Theos Dieu (homonyme de ⲛⲟⲩϯ Nouty). Au moins 20 % du vocabulaire copte est issu du grec.

Figé ainsi, le copte n'a peu/pas fait d'emprunt à l'arabe, cependant l'arabe égyptien a hérité de sa syntaxe et de certains mots :


Étymologie des villes d’Égypte



Conversation (dialecte bohaïrique)


Pour saluer :

Pour prendre congé de quelqu'un :

Pour demander l'état de santé :


Notes et références


  1. En dialecte bohaïrique.
  2. Gawdat Gabra, « Langue et littérature coptes », Égypte/Monde arabe, nos 27-28, , p. 57–66 (ISSN 1110-5097, DOI 10.4000/ema.1030, lire en ligne, consulté le )
  3. Voir le CNRTL
  4. « Comment est-ce que les archéologues ont compris comment se prononçaient les hiéroglyphes? Merci - Max, 15 ans », RTS, (lire en ligne, consulté le )
  5. « Si le copte est une langue contenant très peu de mots de l'ancien égyptien, comment cette langue a-t-elle pu aider à la traduction des hiéroglyphes après translittération? - Champ, 71 ans », RTS, (lire en ligne, consulté le )
  6. « Coptic: Ancient language still spoken today », sur EgyptToday (consulté le )
  7. Seawright, Caroline., « Egyptian Language Report », LIN1NLB Essay, (lire en ligne)
  8. « Revival of the Coptic Language | The Coptist », sur coptist.wordpress.com (consulté le )
  9. Gawdat Gabra, « Langue et littérature coptes », Égypte/Monde arabe, nos 27-28, , p. 57–66 (ISSN 1110-5097, DOI 10.4000/ema.1030, lire en ligne, consulté le )
  10. Conférence de M. Gérard Roquet, (École Pratique des Hautes Études, Paris).
  11. « Je me livre entièrement au copte. Je veux savoir l'égyptien comme mon français parce que sur cette langue sera basé [sic] mon grand travail sur les papyrus égyptiens », voir l'article Champollion.
  12. Les coffin texts de James Peter Allen.

Voir aussi


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Bibliographie



Articles connexes



Liens externes



На других языках


[de] Koptische Sprache

Die koptische Sprache (aus arabisch قبطي qibtī, qubtī, DMG qibṭī, qubṭī, aus koptisch kypt(a)ios, neben gyptios, aus altgriechisch Αἰγύπτιος „Ägypter“, aus mykenisch a-ku-pi-ti-jo / ai̯ɡuptijos) ist die jüngste Form des Ägyptischen, eines eigenständigen Zweiges der afroasiatischen Sprachfamilie. Sie war vom 3. bis 17. Jahrhundert als gesprochene Sprache in Gebrauch und ist als Erstsprache ausgestorben; die Hauptsprache des heutigen Ägyptens ist Ägyptisch-Arabisch. Bei religiösen Anlässen wird Koptisch bis heute von koptischen Christen verwendet (Liturgiesprache). Gegenwärtig wird es von etwa 300 Menschen innerhalb und außerhalb Ägyptens als Zweitsprache in einer wiederbelebten Form gesprochen.[2][3][4][5][6] Bis zur Entzifferung der ägyptischen Hieroglyphen, die ohne die Kenntnis des Koptischen nicht möglich gewesen wäre, war das Koptische die einzige bekannte ägyptische Sprache.

[en] Coptic language

Coptic (Bohairic Coptic: ϯⲙⲉⲧⲣⲉⲙⲛ̀ⲭⲏⲙⲓ, timetremǹnkhēmi) is a language family of closely related dialects,[5] representing the most recent developments of the Egyptian language,[2][6] and historically spoken by the Copts, starting from the third-century AD in Roman Egypt.[7] Coptic was supplanted by Arabic as the primary spoken language of Egypt following the Muslim conquest of Egypt and was slowly replaced over the centuries. Coptic has no native speakers today,[8] although it remains in daily use as the liturgical language of the Coptic Orthodox Church and of the Coptic Catholic Church.[9] Innovations in grammar, phonology, and the influx of Greek loanwords distinguish Coptic from earlier periods of the Egyptian language. It is written with the Coptic alphabet, a modified form of the Greek alphabet with several additional letters borrowed from the Demotic Egyptian script.[10]

[es] Idioma copto

El copto o egipcio copto es una lengua afroasiática y la última etapa del idioma egipcio antiguo. El término "copto" se refiere tanto al tipo de escritura como a la lengua egipcia desde el siglo I d. C. hasta la actualidad, aunque también se usa para denominar a los actuales cristianos egipcios pertenecientes a la Iglesia ortodoxa copta y la Iglesia católica copta.[2]
- [fr] Copte

[it] Lingua copta

La lingua copta è la fase finale della lingua egizia. L'alfabeto copto è basato sull'alfabeto greco, con l'aggiunta di sette ulteriori grafemi presi in prestito dal demotico per trascrivere altrettanti fonemi non esistenti in greco. Con l'utilizzo dell'alfabeto greco, per la prima volta nella storia della lingua egizia furono trascritte anche le vocali, non esistenti nei precedenti sistemi di scrittura della lingua; la scrittura va da sinistra verso destra, in linee orizzontali, senza separazione fra le parole, seguendo l'uso greco da cui era stata derivata.

[ru] Коптский язык

Ко́птский язы́к (ϯⲙⲉⲧⲣⲉⲙⲛ̀ⲭⲏⲙⲓ Димедременка́ми) — язык этнорелигиозной группы египтян коптов, является последней ступенью развития египетского языка, охватывающей примерно две тысячи лет[7][8]. Использует собственный коптский алфавит, созданный на основе смеси греческого алфавита и демотической египетской письменности[9]. Коптский и демотический египетский языки грамматически близко связаны с поздним египетским, который записывался с помощью иероглифического письма. После завоевания Египта арабами в VII веке коптское письмо стало постепенно утрачивать своё значение, пока, наконец, не было полностью вытеснено арабским из официального употребления. С XI—XII вв. язык начинает вымирать, вытесняясь арабским. До сих пор он используется коптской церковью и как язык общения в некоторых коптских семьях и отдалённых районах Египта с преобладанием коптского населения[10][11][11][12][13]. Также коптский язык используется для общения между собой некоторыми коптскими монахами[14].



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