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Le genevois est le nom donné dans le canton de Genève au dialecte francoprovençal[2] qui y fut parlé pendant longtemps. Le dialecte genevois n'est plus parlé que très minoritairement au XXIe siècle.

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Genevois
(genevês)
Pays Suisse
Région Romande
Typologie syllabique
Classification par famille
Codes de langue
IETF frp[1]
Linguasphere 51-AAA-jdi
Carte

carte des dialectes du francoprovençal, le genèvois y occupe une position centrale entre les autres dialectes

En ville, le français s’est imposé dès la Réforme et a été encore renforcé avec l’arrivée de plus de 3000 huguenots à la fin du XVIIIe siècle ; les derniers locuteurs de patois disparaissent de l’agglomération dans les années 1850 déjà. En 1908, le Dictionnaire géographique de la Suisse note que le patois est « déjà fort rare dans les anciennes communes genevoises, les communes catholiques le conservent un peu mieux ». Il subsistera en effet quelques locuteurs dans ces campagnes jusque dans les années 1930, notamment à Aire-la-Ville et Bernex[3].


Littérature


Partition du Cé qu'è lainô accompagnée des paroles des quatre couplets chantés usuellement.
Partition du Cé qu'è lainô accompagnée des paroles des quatre couplets chantés usuellement.

Le plus ancien document original écrit en dialecte genevois, et conservé aux Archives d’État, est un pamphlet de 1547 de Jacques Gruet[4],[5].

Le Cé qu'è lainô, hymne officiel de Genève est en genevois. Son titre signifie en français Celui qui est en haut. Il a été composé vers 1603, après l'attaque du duc de Savoie contre la ville, dite de l’Escalade, fin 1602.

C’est à un natif de Bernex que l'on doit, en 1932, la seule trace sonore d’une personne dont le patois genevois est véritablement la langue maternelle. L’enregistrement longtemps oublié a été redécouvert au début des années 2000 dans les Archives phonographiques de l’Université de Zurich. On y entend Camille Fleuret, alors âgé de 83 ans, raconter la moisson : « Y a souasànt a sèptànt an, on kopîv lu blyâo aoué l volàn. » (« Il y a soixante ou septante ans, on coupait le blé avec la faucille. »)[3].

L'association Aliance Culturèla Arpitana, fondée en 2004 à Lausanne, est à l'initiative de la publication par les éditions Casterman d'un album de Tintin en arpitan (francoprovençal). Dans cette traduction de L'Affaire Tournesol, Tintin parle en francoprovençal genevois[6]. L'afére Pecârd (en hommage au professeur vaudois Auguste Piccard) est paru en 2007.


Notes


  1. code générique
  2. Paroles du Cé qu'è lainô, hymne du canton de Genève, sur le site de la ville de Genève.
  3. « Patois genevois : c’est « cé qu’è lainô » et c’est tout ? », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. Christian Vellas, Genève insolite et secrète, Versailles, Jonglez, , 223 p. (ISBN 9782361950552), Jacques Gruet : l’auteur du plus ancien document genevois en patois (p. 81).
  5. J. Jeanjaquet, « Le placard patois de Jacques Gruet », Bulletin du Glossaire des patois de la Suisse romande, vol. 12, , p. 54-68 (lire en ligne).
  6. Fabrice Gottraux, « Tintin, ce Genevois », La Tribune de Genève, (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes





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