Le roman de Pannonie est une langue romane éteinte autrefois parlée en Pannonie (actuelles Hongrie occidentale et Croatie orientale et septentrionale) entre la fin de l'Empire Romain d'Occident et le Xesiècle.
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Les inscriptions des clēricī literātī et quelques anthroponymes, hydronymes et ethnonymes de la «culture de Keszthely» sont les seules sources attestant de l'existence de cette langue romane. Le nom même Keszthely (prononcé "kesteil" en hongrois) ressemble fortement au frioulan, au vénitien et à l'istriotecastei qui signifie «château, fortification»: ce nom est probablement originaire du roman pannonien[1].
Locuteurs
La population celtique romanisée de Pannonie (qui selon l'historien Theodor Mommsen comptait environ 200 000 locuteurs vers le IVesiècle) a progressivement été absorbée, durant les invasions barbares, par les différents peuples qui se sont succédé dans le pays: goths, lombards, avars, slaves (VIesiècle), francs (796) et magyars (896)[2].
Au VIesiècle on trouvait encore des sites fortifiés où des inscriptions liées aux reliques chrétiennes et sur les ex-voto sont en roman pannonien, écrit par les clēricī literātī: Intercisa, Monastorŭ, Savaria, Scarbantia ou Sopianae. Autour de Monastorŭ et du lac Pelso (aujourd'hui Balaton) s'est formée une société particulière d'artisans, appelée « culture de Keszthely », dont les nécropoles contiennent plus de 6 000 tombes et un grand nombre d'artefacts (dont certains en or)[3].
Bibliographie
Annamária Facsády du Aquincumi Múzeum de Budapest, «La représentation de la femme sur les stèles funéraires romaines du musée d’Aquincum» in: Romains de Hongrie, compte-rendu du Xe colloque international sur l’art provincial romain (Arles et Aix-en-Provence), Lyon 2001, p.10,
Notes et références
Julius Pokorny, (de) Indogermanisches etymologisches Wörterbuch, A. Francke 2002, (ISBN978-3772009471)
Theodor Mommsen, (en) The Provinces of the Roman empire, Barnes & Noble Books, New York 2003
Alexandru Madgearu, (ro) Românii în opera Notarului Anonim («Les Romans dans l'oeuvre du notaire anonyme du roi Béla»), Bibliotheca Rerum Transsylvaniae, t. 27, Cluj 2001, pp. 259.
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