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Le bourguignon-morvandiau ou bourguignon-morvandeau (borguignon-morvandiau) est une langue d'oïl parlée dans une grande partie de la Bourgogne et notamment dans le Morvan. C'est une des langues régionales de France[2].

Bourguignon-morvandiau
Borguignon-morvandiau
Pays France
Région Bourgogne
Nombre de locuteurs 50,000 ayant une connaissance de la langue en 1988[1]
Classification par famille
Codes de langue
Linguasphere & 51-AAA-hl 51-AAA-hk & 51-AAA-hl
Glottolog bour1247
Échantillon
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme[réf. nécessaire] (voir le texte en français) :

Tôtes les jans nâssant libres et pairoils dans lote deignetai et dans los dreits. El aivant de lai raizon et peus de lai conscience et ai devant aigi les eins por les autres comant des freires.

Extrait de roman en morvandiau :

Lai maïon n'ost point frômée, ale ost ziâr ouvrie ès quaitre vents que chûlont brâmant ichi tôte l'an-née : Gailarne, Soulâr, Bige pis Drévent.
Carte

Les langues régionales parlées en Bourgogne, le bourguignon est en beige (clair et foncé, le foncé indique les parlers morvandiaux).

Présentation


Le bourguignon est une langue d'oïl, parlé en Bourgogne. Son aire de répartition est la suivante : au sud la ligne Chalon-sur-Saône, Le Creusot, Autun ; on remonte tout le Morvan du côté ouest jusqu'à la ligne Auxerre-Langres au nord et à l'est rogne un peu sur la Franche-Comté (Pesmes, Pointre, etc.).

Il se divise en plusieurs variantes : le dijonnais, le beaunois, le verduno-chalonnais, le valsaônois, le morvandiau, l'auxerrois, le langrois. Le parler du sud du Morvan est plus spécifique en ce qu'il a subi les influences du domaine francoprovençal au sud.


Histoire



Histoire de la langue d'oïl parlée en Bourgogne


Le bourguignon est une langue romane du domaine d’oïl. C’est une forme de langue d’oïl, tout comme le français, mais aussi le normand ou le picard par exemple. Les langues d’oïl descendent des différentes formes locales de l’ancien français, c’est-à-dire une langue fondamentalement issue du latin parlé en Gaule pendant et à la fin de l’Empire romain. Ce bas latin populaire a subi différentes influences selon les régions et les peuples qui les ont envahies.

Ainsi les langues d’oïl se distinguent des autres langues romanes (comme l’occitan et le francoprovençal, plus au sud, mais aussi l’italien et ses variétés, l’espagnol, le catalan etc. etc.) par un accent particulier hérité du gaulois et de diverses influences, notamment celle de peuples germaniques tels les Francs. Ces invasions franques et germaniques ont apporté aux langues d’oïl beaucoup de vocabulaire. Dans le cas de la Bourgogne et du futur bourguignon, l’influence des parlers germaniques (les Burgondes par exemple) a été relativement importante (les langues d’oïl parlées à l’est et au nord de la France sont celles qui ont subi l'influence germanique la plus forte, mis-à-part le normand qui est à l’ouest mais a subi l’influence des Germains scandinaves).

Le gros du vocabulaire bourguignon est d’origine latine, mais quelques mots celtiques hérités du gaulois ont survécu à la romanisation. Les Burgondes, qui ont envahi la région au Ve siècle et ont donné leur nom à la Bourgogne (Burgundia, Burgondia), ont apporté beaucoup de mots de vocabulaire administratif au dialecte bourguignon.

Parce que les États bourguignons se sont progressivement étendus à l’actuel Belgique, aux actuels Pays-Bas et à une partie de l’Allemagne entre 1363 et 1579, le bourguignon a incorporé pendant près de deux siècles beaucoup de mots de vieil hollandais, de vieux flamand et de vieux moyen-allemand.

Par exemple, le mot « couque » (pain d’épices), qui est issu du vieux néerlandais « kooke » ou « koeke », est entré dans le vocabulaire bourguignon au XIVe siècle, au moment de l’extension par les ducs de Bourgogne de l’État bourguignon sur les Pays-Bas et la Belgique. Ce mot, comme tant d’autres, fait toujours partie du vocabulaire bourguignon, plusieurs siècles après la fin du Duché de Bourgogne.


Caractéristiques générales de la langue


Quelques caractéristiques du bourguignon-morvandiau tel qu'il est connu au début du XXIe siècle (bien qu'au cours du XXe siècle son nombre de locuteurs ait décru drastiquement) sont des évolutions phonétiques propres, certaines très anciennes (dès l'ancien français), d'autres plus récentes, une grammaire proche du français mais parfois simplifiée ou modifiée (notamment les verbes) ainsi qu'un certain archaïsme dans le vocabulaire (voir point par point ces caractéristiques ci-dessous).


Phonétique


Exemple de texte en bourguignon du XVIIe siècle : le début de l'Avertissement aux Noei borguignon de Bernard de la Monnoye. On ne notait pas les consonnes finales dans les premiers textes écrits en bourguignon, l'orthographe se voulait alors volontairement phonétique et éloignée du français pour affirmer un caractère rustique et sans conventions.
Exemple de texte en bourguignon du XVIIe siècle : le début de l'Avertissement aux Noei borguignon de Bernard de la Monnoye. On ne notait pas les consonnes finales dans les premiers textes écrits en bourguignon, l'orthographe se voulait alors volontairement phonétique et éloignée du français pour affirmer un caractère rustique et sans conventions.

Le bourguignon-morvandiau se caractérise par de nombreuses évolutions des voyelles :

En outre, le bourguignon (de l'ouest surtout, le Morvan a subi les influences du Val-de-Loire) occupe une position singulière dans le domaine d'oïl : le bourguignon, tout comme le franc-comtois, ont poussé le phénomène de diphtonguisation de l'ancien français plus loin et de manière plus uniforme que les autres variétés d'oïl. Ainsi, « ē » long latin (ainsi que « i » dans certaines circonstances) ont globalement évolué vers « ei » dès les premiers stades de l'ancien français. Les variétés d'oïl de l'ouest (normand, gallo) ont gardé ce phonème inchangé jusqu'à nos jours, tandis que l'évolution de « ei » s'est poursuivie en « oi » de manière non-uniforme dans les autres variétés. Le picard et les variétés du Centre-Val-de-Loire n'iront pas plus loin qu'«  », pendant un temps le bourguignon semble ne retenir que « -o- » de « -oi- » (la prononciation /oɪ/ ou /ɔɪ/ s'était réduite à /o/) mais cette évolution n'a pas duré, le phonème /oɪ/ retrouve sa place en bourguignon et évoluera comme dans le reste du domaine d'oïl vers /oɜ/, /uɜ/ ou /ʊɜ/ (sauf un certain nombre de cas qui ont gardé la trace de cette ancienne évolution de «  » vers « o », comme les terminaisons de l'imparfait au singulier ou le subjonctif présent du verbe étre aux personnes du singulier etc.). Dans le reste du domaine d'oïl, et d'abord à l'est, l'ouverture de la finale (/ɔɪ/ passe à /ɔɜ/, puis à /ʊɜ/ avant de déboucher sur /ʊa/ au XVIIe siècle en Champagne et dans le sud du bassin parisien) aboutira au phonème « oi » tel qu'il est prononcé actuellement en français moderne. Le bourguignon et le franc-comtois suivent, mais ils réaliseront l'application d'« ei » en « oi » de manière plus uniforme et plus poussée que le français. Ainsi, dans certaines circonstances, l'évolution ne s'est pas produite dès l'ancien français (francien) : les verbes « veiller », « empêcher » et « éteindre », le mot « même » n'ont pas été touchés par exemple. En bourguignon et en franc-comtois, toutes les formes ont été touchées, on a ainsi « voillai », « empoichai », « étoindre » et « moîme ».


Vocabulaire


Dans son vocabulaire, le bourguignon-morvandiau fait preuve d'une grande richesse, notamment dans les champs lexicaux ayant attrait à la vie quotidienne, la vie à la campagne, la nature, le temps etc. On trouve ainsi régulièrement plusieurs dénominations pour un même objet, être (par exemple un hêtre peut se dire : fôt, fotôt, fotâle, fouel(le), foïârd, etc.). Cette grande richesse du vocabulaire n'est pas un cas unique parmi les langues régionales qui, moins centralisées que les langues du pouvoir administratif (comme le français), ont moins eu l'occasion de centraliser leurs vocabulaires, ce qui favorise une foison de mots pour un même signifié sur un territoire réduit : c'est de village en village quasiment que les mots désignant une même chose diffèrent.

Une autre caractéristique, beaucoup plus singulière, du vocabulaire bourguignon-morvandiau est son archaïsme : beaucoup de mots courants en ancien français qui ont par la suite disparu dans la plupart des régions ont survécu dans le vocabulaire bourguignon-morvandiau jusqu'à nos jours, par exemple les mots « remaner », « écourre », « cuider », « escoeurre » et de nombreux autres n'ont souvent plus leur équivalents ni en français moderne ni dans les autres langues d'oïl.


Caractéristiques propres aux parlers du Morvan


Les différentes langues régionales parlées en Bourgogne. Le Morvan est indiqué en foncé, les lignes Montreuillon-Moux-en-Morvan (rouge) et Saint-Brisson-Le-Celles-en-Morvan (bleu) sont incluses (lire article).[réf. nécessaire]
Les différentes langues régionales parlées en Bourgogne. Le Morvan est indiqué en foncé, les lignes Montreuillon-Moux-en-Morvan (rouge) et Saint-Brisson-Le-Celles-en-Morvan (bleu) sont incluses (lire article).[réf. nécessaire]

Les parlers bourguignons du Morvan, qu'on rassemble sous l'appellation « morvandiau », sont en fait des variétés du bourguignon influencées par les parlers du Centre-Val-de-Loire, plus à l'ouest. Le « morvandiau » se divise en quatre grandes variantes :

La grande différence entre ces variétés est l'utilisation de « ç'ost » (c'est) au nord d'une ligne Montreuillon-Moux-en-Morvan et de « y'ost » (c'est) au sud de cette ligne, de même le son « j » se transforme en « y » au sud de cette ligne, par exemple « gauger » au nord (prendre l'eau) devient « gauyer » au sud.

De même, selon une ligne est-ouest de Saint-Brisson à La Celle-en-Morvan, on différencie le parler : à l'ouest on dira un « cevau » et « eine çarotte » et à l'est un « chevau » (cheval) et « eune charotte » (charette), d'où l'utilisation du « ç » dans de nombreux textes morvandiaux. Ouvert largement aux influences extérieures (Bourgogne et Nivernais), le Morvan a connu également des forces de conservation (nasalité de type médiévale, maintien de diphtongue de coalescence devant palatale, il constitue une butte témoin du bourguignon (Claude Régnier dans Les parlers du Morvan, académie du Morvan, 1979).

Le Morvandiau semble aussi apparenté au francoprovençal, en particulier par la présence d'un pronom neutre issu du latin « hoc » et par l'orientation du vocabulaire, ce qui confirme la thèse de Wartburg suivant laquelle la frontière Oc-Oïl était autrefois bien plus septentrionale que de nos jours (W. V. Wartburg, La fragmentation linguistique de la Romania, trad. Allières Slaka, Paris, Klincksieck, 1967, Bibliothèque française et romane).


Influence du francoprovençal


Dans les vocables des villages le long de la Saône, on retrouve des sonorités francoprovençales introduites par le brionnais-charolais, dialecte d'oïl de transition avec le domaine francoprovençal.

FrançaisBrionnaisSud-MorvandiauBourguignon
cheval [ʦᵊvo] [çᵊvo] [ʃəvo, ʃəvaʊ]
genou [ʣᵊnø] [zᵊnoː] [ʒənɔ̃, ʒəno]
gerbe [ʣɑbrə, ʣᵊvɛlɔ̃] [zarbə] [ʒarbe]

Grammaire


Article détaillé : Grammaire bourguignonne.

Lexique comparatif


Ce lexique donne les formes les plus courantes en bourguignon-morvandiau.

Bourguignon-morvandiauFrançaisAncien françaisBas latin
lou / le (les deux formes se rencontrent dans toute la Bourgogne) le le / lou, lo / lu (formes plus anciennes) (il)lu(m)
i / je (dijonnais)jeje / jeo / jo / jouego
lai vaichela vachela vache*illa vacca
lou viaigele voyagele viage / le veiage / le voiageillu(m) viaticu(m)
lai târrela terrela terreilla terra
lou chevaule chevalle cheval / le chevauillu(m) caballu(m)
lai cheivrela chèvrela chievreilla(m) capra(m)
l’home (brg.) / l'houme (mrv.)l'hommel'on / l'omeille homo / illu(m) homine(m)
lai fanne (brg.) / lai fome (mrv.)la femmela fame / la famne*illa femina
bon (fém. bone ou boune)bon, bonnebon, buenebonu(m), bona
mau (fém. maule)mauvais, mauvaisemal, malemalu(m), mala
beâ (fém. bâle ou quelquefois bièle)beau, bellebiau / bel, belebellu(m), bella
grand (fém. grand)grand, grandegrant, grantgrande (grandis)
petiôt (fém. petiôte)petit, petitepetit, petite*pittitu(m), pittita
froos (fém. froîche)frais, fraîchefres, freschefrescu(m), fresca
époos (fém. époosse ou époisse)épaisespois, espesspissu(m)
roide (fém. roide)raideroit (fém. roide)rigidu(m)
douc (fém. douque)douxdouz, dolz, dulzdulce(m)
douçot (fém. douçotte)« doucet », douxdoucet, dulcet, dolcet*dulcettu(m)
quei (fém. quei ou quâle)quel, quellequel / queuquale(m)
tei (fém. tei ou tâle)tel, telletel / teutale(m)
tot, tote, tos, totestout, toute, tous, toutestot, tote, tuit / toz, totestotu(m), tota, toti / totos, totas
trétostous (pronom)trestoz / trestouztrans totos
nunnul, personne (pronom nég.)neün*ne unu(m)
roinrienrien(s)*rem
aucun (fém. aucueune ou aucueugne)aucun, aucuneaucun, aucune (sens positif)*aliquunu(m), aliquuna (sens positif)
moîmemêmemesme, meïsme*metipsimus de *met-ipse-issimus
ein (fém. eine)un, uneun / ung, une*unu, una
ein heus / eine poteune porteun uis / une porte*unu(m) ostiu(m) / una porta
lou jorle jourle jor(n)illu(m) diurnu(m)
lai neutla nuitla noitilla nocte
remaignai / remanerresterremanoir, remaindreremanere
toillai / toillerenlevertolir, tollirtollere
écourre / écourerbattre (du blé ou autre)escourre, escoudreexcutere
escoeure (même origine que écourre)secouerescourre, escoudreexcutere
accueudreaccueilliracoillir, acoillieraccolligere
cueudre / cueillercueillircueildre, cueldre, keudre, cuedre, cueudre, coillircolligere
côdrecoudrecousdre, queusdre, keusdreconsuere
toinreteindreteindre, toindretingere
poinrepeindrepeindre, paindre, poindrepingere
étoinreéteindreesteindre, estoindreexstinguere
apponrejoindreapondreapponere
maingermangermangiermanducare
chaingerchangerchangiercambiare
cuiderpensercuidiercogitare
soingerpenser (songer)songier (ou panser)somniare ("rêver, imaginer")
comançaicommencercomencier*cominitiare
connoîtreconnaîtreconoistrecognoscere
aivoiavoiravoir, aveirhabere
étreêtreestre*essere (de esse)
peuvoipouvoirpooir, poeir, podeir*potere (de posse)
veuloivouloirvoloir, voleir*volere (de velle)
beuvre / boivre / borreboireboivre, beivrebibere
faire (dans le Morvan fâre)fairefere, fairefacere
voivoirveoir, veeir, vedeirvidere

Expressions bourguignonnes



Quelques mots bourguignons



Prononciation du X


Selon Jean-François Bazin dans L’Almanach bourguignon (émission de la radio RCF en Bourgogne), Buxy est le seul nom d’une commune située sur le territoire de l’ancienne province bourguignonne comportant un X en milieu de nom où ce X se prononce /ks/ (le X dans Aloxe-Corton, Auxant, Auxerre, Auxey-Duresses, Auxonne, Auxy, Bissy-sous-Uxelles, Fixin, Franxault, Maxilly-sur-Saône, Semur-en-Auxois, Uxeau, etc. se prononçant /s/). Ce même Jean-François Bazin écrit dans Le Vin de Bourgogne : « le Bourguignon a en horreur les x gutturaux. Il adoucit tout : Fixin se prononce Fissin, Auxey Aussey, Auxerrois Ausserrois, etc. En revanche, on bute sur le x de Buxy : Buk-sy ».


Au XXIe siècle


Au XXIe siècle le bourguignon-morvandiau ne se parle plus en dehors du Morvan et de ses marges. Les locuteurs sont souvent âgés mais il existe toujours une forme de transmission familiale. On entend toujours le timbre de cette langue dans les cafés des bourgs du Morvan, sur les marchés et aussi lors de veillées ou de festivals[réf. nécessaire].

Le bourguignon-morvandiau connaît une certaine vitalité dans le domaine écrit[3]. On le lit régulièrement dans les revues Vent du Morvan et le carnet du Ménétrier ainsi que dans les journaux locaux, on peut également l'entendre sur certaines ondes (Radio Morvan FM 95.8.).

Les conteurs Rémi Guilleaumeau, Pierre Léger, Jean Luc Debard, Jacques du Loup, Nanou Pichon, Guillaume Lombard, Laurent Desmarquet, des chanteurs comme Jean Michel Bruhat, BBM, Daniel et Marie France Raillard, Gaspard Malter, Vincent Belin, Rémi Guilleaumeau et des groupes comme les Ragoûts, ou les Traîne-Bûches utilisent fréquemment cette langue puisée dans une base de données importante d'archives sonores de la Maison du patrimoine oral basée à Anost[4].

Toutefois, les différents dialectes comme le brionnais-charolais, l'auxois, les parlers du val de Saône, même s'ils sont moins vigoureux sont toujours utilisés par une minorité de personnes vivant dans un milieu rural[réf. nécessaire].

Les différents parlers locaux comme le montcellien ou le creusotin sont eux toujours parlés ou compris par toutes les générations les plus âgées et par une minorité de personnes plus jeunes. Mais, malgré la disparition progressive de cette langue, ses intonations continuent d'imprégner le parler régional. De ce fait, le français tel qu'il est parlé peut être difficile à comprendre pour une personne peu habituée à cet accent.


Littérature


Début de l'Evaireman de lai peste d'Aimé Piron.
Début de l'Evaireman de lai peste d'Aimé Piron.

Le morvandiau-bourguignon fait l'objet d'une riche production littéraire depuis le XVIIe siècle :


Citation



Notes et références


  1. Le bourguignon-morvandiau, sur languesdoil.org (lire en ligne)
  2. Bernard Cerquiglini, Les langues de France, Ministère de l'Éducation Nationale, de la Recherche et de la Technologie et ministère de la Culture et de la Communication, (lire en ligne)
  3. Les actes du colloque de Saulieu : Le patrimoine linguistique Morvandiau-Bourguignon au cœur des langues romanes d'Europe, 2001
  4. « Association MPO Bourgogne ressources sur l'oralité et le patrimoine culturel immatériel », sur mpo-bourgogne.org (consulté le )

Annexes


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Bibliographie



Articles connexes



Liens externes



На других языках


[de] Bourguignon-Morvandiau

Bourguignon-Morvandiau ist eine der Langues d’oïl, die in Morvan (Burgund) gesprochen wird und zu den romanischen Sprachen gehört. Sie ist eine der durch Frankreich anerkannten Regionalsprachen (Cerquiglini-Bericht, 1999). Die Varianten sind dijonnais, beaunois, verduno-chalonnais, valsaônois, nord-morvandeau, auxerrois und langrois. Das Bourguignon wird im nördlichen Burgund gesprochen. Sein Gebiet reicht etwas in die Franche-Comté. „Bourguignon“ heißt in der Sprache bregognon.

[en] Burgundian language (Oïl)

The Burgundian language, also known by French names Bourguignon-morvandiau, Bourguignon, and Morvandiau, is an Oïl language spoken in Burgundy and particularly in the Morvan area of the region.

[es] Idioma borgoñón

El borgoñón es una lengua romance hablada en la región francesa de Borgoña. Pertenece al grupo de las lenguas de oïl. Se estima que tiene alrededor de cinco mil hablantes y aparece en el atlas de la Unesco como una lengua en peligro de extinción.[1]
- [fr] Bourguignon-morvandiau

[it] Dialetto borgognone

Il borgognone (in francese bourguignon-morvandiau o bourguignon-morvandeau o in borgognone Bregognon-morvandiau) è una lingua d'oïl parlata nel Morvan (Borgogna). È una delle lingue regionali della Francia[1].



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