Les langues nigéro-congolaises (ou langues Niger-Congo selon la terminologie anglo-saxonne) constituent la plus étendue des familles de langues africaines, tant en répartition géographique qu'en nombre de locuteurs. La très grande majorité des langues d'Afrique subsaharienne appartient à cette famille, qui est la famille qui en comptabilise le plus au niveau mondial[1], avec 1 526 langues soit 21% des langues de la planète. Elles sont parlées par 459 millions de locuteurs représentant 7% de la population mondiale, dont la moitié sont parlées par moins de 29 000 locuteurs[1]. Une caractéristique fréquente des langues nigéro-congolaises est l'emploi d'un système de classes nominales.
Langues nigéro-congolaises
Région
Afrique de l'Ouest, Afrique centrale, Afrique australe
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La famille nigéro-congolaise a vraisemblablement commencé à se diversifier avant l'adoption de l'agriculture[2]. En effet on peut reconstruire les mots «lance», «arc» et «flèche» en proto-nigéro-congolais, mais aucun mot désignant des espèces domestiques[2].
Mise en évidence par les linguistes
Joseph Greenberg fut le premier à identifier les zones où ces langues étaient parlées, qu'il appela «Niger–Congo» dans une suite d'articles publiés entre 1949 et 1954. Peu de temps avant que ces articles fussent publiés en 1963 dans un recueil[3], il révisa son classement en y ajoutant les langues kordofaniennes comme une branche d'une famille plus importante incluant les langues nigéro-congolaises. Cette famille fut rebaptisée nigéro-kordofanienne. Bennet et Sterk présentèrent en 1977 une nouvelle classification basée sur les statistiques lexicales qui aboutit à la classification Bendor-Samuel en 1989. Les langues kordofaniennes y furent classifiées comme un groupe de base, réintroduisant la notion de langues nigéro-congolaises, terme utilisé de nos jours parmi les linguistes. De nombreuses classifications considèrent encore les langues kordofaniennes comme une branche très éloignée des langues nigéro-congolaises, plus par manque de preuves d'appartenance que par le fait que ces langues semblent former un groupe à part. De la même manière, le mandé est souvent considéré comme la deuxième branche la plus éloignée.
Classification
La famille de langues nigéro-congolaises est généralement subdivisée en quinze branches (marquées par l'italique):
Roger Blench(en)et al., «Linguistique et archéologie, comment reconstruire l'histoire depuis 12000 ans?», dans François-Xavier Fauvelle (dir.), L'Afrique ancienne: De l'Acacus au Zimbabwe, Belin, coll.«Mondes anciens», , 678p. (ISBN978-2-7011-9836-1).
The Languages of Africa(en), Bloomington, Indiana University Press, 1966.
Annexes
Bibliographie
(en) Bendor-Samuel (John) et Hartell (Rhonda L.), The Niger-Congo languages: A Classification and Description of Africa's Largest Language Family, Lanham (Maryland), Presses universitaires d'Amérique, , 518p. (ISBN978-0819173768).
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